Cette association, créée en 1999, au moment des événements au Kosovo, a pour but d’aider les Roms dans leurs démarches administratives, en lien avec les associations d’aide aux demandeurs d’asile à Besançon et dans toute la France.

Associations
Sous le terme « associations d’immigrés » se cache une grande diversité de structures, ces dernières pouvant être cultuelles, culturelles et/ou politiques pour défendre des valeurs progressistes dans le pays d’origine. Ces associations - que l’on va nommer « culturelles au sens large » - permettent un lien entre le pays d’accueil et le pays d’origine, mais elles sont aussi une aide pour diminuer la nostalgie. En ce sens, cette possibilité donnée en 1981 aux étrangers de se constituer en association loi 1901 a permis une véritable « explosion » de ces structures.
Dans l’idéal, on pourrait dire que ces associations sont des vecteurs, des « passeurs de culture ». En raison de leur situation d’intermédiaire entre le pays d’origine et le pays d’accueil, les associations d’immigrés sont effectivement bien placées pour promouvoir l’inter-culturalisme, mais également pour promouvoir certaines valeurs culturelles du pays d’origine, telles que la langue, la musique, les pratiques culinaires ou religieuses. Cette ouverture d’esprit peut être gênée par l’image et le choix des informations diffusées par les médias ou véhiculées par l’opinion publique. Certaines cultures émanant de pays orientaux notamment peuvent être stigmatisées, ce qui contribue à instaurer un climat de défiance peu propice à la rencontre « effective ». Dans ce schéma, il faudrait encore que puissent être valorisées par la France la culture de l’Autre, ce qui n’est pas toujours le cas dans ce pays qui conserve des réflexes parfois « chauvins » liés à l’héritage d’une culture qui s’est construite depuis la révolution française sur l’éradication des particularismes, notamment linguistiques. Enfin, l’histoire – parfois conflictuelle – entre la France et le pays d’origine influence également sur la perception des deux cultures.
Au fil du temps, on constate chez la plupart de ces associations un lien qui s’amenuise avec le pays d’origine ou tout au moins qui a du mal à évoluer pour sortir d’une image un peu « idéalisée ». Ces associations doivent du coup gérer l’érosion de leurs membres, notamment avec le passage d’une génération à une autre dans le pays d’accueil. Les enfants ne partagent ainsi plus le même lien « affectif » au pays d’origine que leurs parents, ni la même nostalgie, mais ils peuvent se montrer intéressés, par exemple, pour réapprendre la langue de leur parents. Sous peine de s’essouffler, ces associations d’immigrés doivent donc se réinventer, relever le défi de garder un contact permanent avec le pays d’origine, afin de ne pas se cantonner dans une vision nostalgique qui serait en décalage avec une réalité plus actuelle.
Par Bruno Laffort, sociologue de l’immigration, Université de Franche-Comté

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