Sommaire

Note historique sur les Maghébins, "Sénégalais" et pieds noirs engagées dans l'armée française dans les deux guerres mondiales.
Les « troupes coloniales »
L’expression est ambiguë. Elle a d’abord désigné, vers 1830-1900, les troupes françaises menant la conquête des colonies (zouaves, troupes de marines, comme par exemple l’infanterie de marine – les « marsouins »- , légion étrangère).
Puis, une fois cette conquête bien entamée, et plus encore après son achèvement, ont été créées des unités partiellement ou totalement constituées d’habitants des pays conquis : ainsi les spahis, corps de cavaliers constitué de Français et de Maghrébins ; ainsi les tirailleurs, algériens, apparus en 1856 avec la naissance du 1er régiment de tirailleurs algériens ; vinrent ensuite les tirailleurs tunisiens, puis marocains ; ainsi les tirailleurs sénégalais (venus des actuels Sénégal et Mali, mais aussi de toute l’Afrique noire française), apparus en 1857 ; ainsi enfin les goumiers marocains (un tabor, qui était à peu près l’équivalent d’un régiment, regroupait 3 ou 4 « goums » de 200 à 300 hommes chacun ; d’où le terme de goumiers pour désigner ces soldats).
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